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Né à Montréal le 25 mai 1940, Jean-Marie LeBlanc est décédé le 10 mars 2022 au Centre hospitalier Hull-Aylmer, à la suite d’une maladie dont il se savait atteint depuis quelques années. Il était le fils unique de Paul LeBlanc (1909-1971), écrivain, et de Clémentine St-Amand (1911-1992), enseignante.
Jean-Marie LeBlanc a marqué de son empreinte ses engagements professionnels. Sa carrière s’est d’abord déroulée au sein de Bibliothèque et Archives Canada où il fut archiviste de 1966 à 1987. Son travail de spécialiste l’amena à séjourner à Paris de 1972 à 1976, sa mission étant de rechercher et d’acquérir tout document d’intérêt pour le Canada, conservé dans divers dépôts d’archives à travers la France. Pendant cette même période, il fut membre de la délégation canadienne qui négocia le renouvellement de l’entente France-Canada en matière d’échanges culturels, entente signée en 1975.
À son retour, il devint directeur du Service Recherches et Renseignements de la Division des manuscrits. Et c’est à titre de gestionnaire de la section des Archives françaises et des Archives britanniques qu’il apporta plus spécifiquement sa contribution, en restructurant ces divisions clés des archives canadiennes.
À la fin de la décennie ’80, Jean-Marie décida de donner un nouveau sens à sa vie. C’est à l’Université St-Paul, à travers ses études, ses multiples réalisations, notamment sa longue collaboration avec l’historien Pierre Hurtubise, O.M.I. qu’il trouva un champ d’action à sa mesure. De 1987 à 1996, il obtint une maîtrise en pastorale (counseling) et une maîtrise en théologie (études bibliques), tout en occupant le poste de secrétaire administratif du Recteur. Par la suite, de 1996 à 2011, en tant qu’archiviste et ensuite secrétaire du Centre de recherche en histoire religieuse du Canada, il planifia, organisa, le dépôt des archives de différentes communautés religieuses à l’Université Saint-Paul. Il y effectua de plus l’inventaire et le classement des archives de la Conférence religieuse canadienne. Pendant cette période, il fut aussi secrétaire du Projet Rome ayant pour but d’inventorier les documents d’intérêt canadien présents dans les archives et les bibliothèques de Rome. À la même époque, il fit de nombreux travaux de recherches et la traduction de plusieurs textes maintenant en ligne sur le site de l’Université. On peut dire, sans crainte de se tromper, qu’il trouva dans ses études, ses activités et ses collaborations, le moyen de concilier son engagement intellectuel et sa quête spirituelle.
Jean-Marie laisse dans le deuil de nombreux cousines et cousins, descendants des familles Fournier, LeBlanc, Sirois et St-Amand desquels il était apparenté par sa mère et son père. Il quitte aussi de vieux amis de l’Université St-Paul et de sa communauté d’adoption de l’arrondissement Manoir des Trembles à Gatineau. Les témoignages recueillis auprès de tous ceux-ci donnent à penser qu’ils garderont de lui le souvenir d’une personne généreuse et engagée, dotée d’un sens de l’humour affiné; un érudit et un humaniste accompli.
Un service religieux présidé par Mgr Denis Bélanger se tiendra le mercredi 28 septembre 2022, à l’église Saint-Pierre-aux-Liens, arrondissement Charlesbourg, à Québec. La famille y accueillera les parents et les amis à partir de 13 h, en présence des cendres de Jean-Marie.
Commentaire
Il était le fils de Clémentine St-Amand et de Paul LeBlanc; le petit-fils de Louis St-Amand et de Clémentine Gagné; l'arrière-petit-fils de Clovis St-Amand et de Philomène Roy. Il est un descendant de Michel Lebrette dit St-Amand.
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