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La Corée, au pays du matin calme
Le lieutenant-colonel André Therrien, décorations : MC., CSTJ., CD. du Royal 22e Régiment, a fait 32 ans de vie militaire au cours desquelles il a servi, entre autres, en Corée où il se mérite la croix militaire (MC) pour bravoure. En 1973, il fut muté au Ministère des Affaires étrangères au titre de diplomate et attaché militaire à l'ambassade du Canada à Bruxelles; accrédité au cours de la période de 1973-1976 au Royaume de la Belgique et au Gand Duché du Luxembourg.
Sa conférence « La Corée, au pays du matin calme » dresse un portrait de son expérience comme commandant de peloton d'infantrie de mai 1951 à février 1952, mais surtout, met en contexte les enjeux stratégiques, politiques et économiques qui ont mené les Russes, les Chinois et les Américains à ce grand conflit. Il résume la participation du Canada dans cette guerre où 16 pays ont servi sous le drapeau des Nations Unies. En terminant, le colonel André Therrien fera l'exposé de son retour dans ce pays de 5 000 ans d'existence, alors qu'il fut l'un des 52 vétérans canadiens invités par les autorités sud-coréennes pour un voyage commémoratif.
Biographie du lieutenant-colonel Therrien
Lors de ses études à l'Université de Montréal en 1946, il était lieutenant de milice au Régiment de Maisonneuve. En 1950, il s'enrôle dans le deuxième bataillon du Royal 22e Régiment (2e bn R22eR) à titre de commandant de peloton d'infanterie.
De mai 1951 à février 1952, il sert en Corée où il se mérite la croix militaire (MC) pour bravoure. En 1952, il devient parachutiste au bataillon.
En 1960-61, en Afrique, il est affecté officier de liaison au quartier général de la brigade de l'ONU dans la province de Kassai, ex-congo belge.
De 1961 à 1964, il est officier commandant de l'élément parachutiste (250 para) du 3e bn R22eR.
De 1964 à 1966, il est premier commandant de l'unité indépendante « engin téléguidé antichar » en support à la brigade en Allemagne. En 1967, il est gradué du collège de l'État major à Toronto.
De 1969 à 1973, au quartier général de l'OTAN à Bruxelles, il est affecté adjoint au commandant américain responsable de l'organisation des conférences militaires internationales et du bureau de la traduction des documents militaires.
En 1973, il est muté au Ministère des Affaires étrangères au titre de diplomate et attaché militaire de l'ambassade du Canada à Bruxelles; accrédité au cours de la période de 1973-1976 au Royaume de la Belgique et au Grand Duché de Luxembourg.
De 1977 à 1981, il est affecté officier des opérations de la base de Valcartier. Il prendra sa retraite en mai 1981.
Civile, de 1983 à 1985, il est nommé commissaire au Ministère des Anciens Combattants.
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